Quantification de la réduction significative des écoulements disponibles vers l'aval (effet RESEDA) - INRAE - Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 1994

Quantification of the significant reduction of downstream available runoff (RESEDA effect)

Quantification de la réduction significative des écoulements disponibles vers l'aval (effet RESEDA)

Etienne Leblois
G. Oberlin
  • Fonction : Auteur

Résumé

The mean runoff of a water stream tends to diminish towards the downsteam part: this effect may be attributed to the decline of rainfalls with altitude, evaporation increase, infiltration and human consumption. These factors are all important along water streams of alluvial plains. Several examples show how this phenomenon is common in France. A consequence of this effect, called RESEDA effect here, is that water balances yield different results about the interannual availability of surface waters depending on the scale used to collect the data. The subjects related to the soil-atmosphere coupling require the use of relevant runoff data. A study to quantify the RESEDA effect seems to yield a quantified and synthetic information, that the regional hydrological models and the SVAT will have to find in their evolution towards a wide range of validity scale. This study could produce a systematic map of available runoffs at different grids. To do that, it seems unavoidable to give-up the approach which consisted of using differences among nested basins to produce intermediate basins: in fact, this very common approach mixes the production processes with those that may intervene near the main water course.
La lame d'eau interannuelle écoulée par un cours d'eau diminue le plus souvent vers l'aval : cet effet peut être attribué à la décroissance des pluies avec l'altitude, à la reprise évaporative, à l'infiltration et aux consommations humaines, toutes importantes le long des cours d'eau des grandes plaines alluviales. Quelques exemples montrent la généralité du phénomène en France. Une conséquence de cet effet, ici dénommé RESEDA, est que les bilans en eau, en fonction de l'échelle à laquelle ils prennent leurs données, aboutissent à des résultats différents quant à la disponibilité interannuelle en eaux de surface. Les thématiques liées au couplage sol-atmosphère nécessitent par ailleurs la mise à disposition de données d'écoulement pertinentes. Une étude quantifiée de l'effet RESEDA paraît donc pouvoir produire une information quantifiée et synthétique que devront retrouver les modèles hydrologiques régionaux et les SVAT dans leur évolution vers une large gamme d'échelle de validité. Cette étude produirait de facto une carte systématique des écoulements disponibles à différentes mailles. Pour ce faire, il paraît indispensable de renoncer au préalable à procéder, pour la production des bassins intermédiaires, par différences entre bassins emboîtés : cette approche très habituelle confond en effet les processus de production et ceux pouvant intervenir près du cours d'eau principal.

Mots clés

Fichier non déposé

Dates et versions

hal-02574776 , version 1 (14-05-2020)

Identifiants

Citer

Etienne Leblois, G. Oberlin. Quantification de la réduction significative des écoulements disponibles vers l'aval (effet RESEDA). Journées hydrologiques de l'ORSTOM, Montpellier, 13-14 septembre 1994, 1994, France. pp.7. ⟨hal-02574776⟩

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