Aïn Bou Rkhiss et Aïn Kibrit, deux sources du Bassin du Merguellil (Kairouan, Tunisie Centrale) : assemblages diatomiques, indices IBD et IPS, résultats préliminaires - INRAE - Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement Accéder directement au contenu
Poster De Conférence Année : 2016

Aïn Bou Rkhiss and Aïn Kibrit, two springs of the Merguellil watershed (Kairouan, Central Tunisia): diatom communities, BDI and PSI index calculations, preliminary results

Aïn Bou Rkhiss et Aïn Kibrit, deux sources du Bassin du Merguellil (Kairouan, Tunisie Centrale) : assemblages diatomiques, indices IBD et IPS, résultats préliminaires

Résumé

Une étude des assemblages diatomiques des sites Aïn Bou Rkhiss et Aïn Kibrit, deux sources qui prennent naissance dans le lit de l’Oued Merguellil, et Aïn Ben Ali, un puits situé dans les massifs adjacents (District de Kairouan, Tunisie Centrale), a été menée en décembre 2014 et février 2016. Quelques paramètres physico-chimiques ont été mesurés sur ces sites lors des prélèvements diatomiques. Les deux sources Bou Rkhiss et Kibrit sont proches l’une de l’autre, mais ont des caractéristiques et des usages bien distincts (p. ex., respectivement, eau potable à usage domestique et eau sulfureuse, se mélangeant naturellement à l’eau de l’oued qui sert à l’irrigation), alors que l’eau du puits Ben Ali est à usage domestique et pour les troupeaux. Les objectifs de cette étude visaient à comparer les assemblages diatomiques de trois points d’eau proches géographiquement, de caractériser leur statut écologique et tester la qualité biologique des eaux à l’aide d’indices diatomiques normalisés en France (IBD, Afnor 2007). Les assemblages de cyanobactéries ont également été étudiés. Nous abordons les origines hydrogéologiques de ces points d’eau, bien que non encore parfaitement identifiées, et nous discutons de deux aspects concernant la façon dont les populations vivant à proximité de ces sources les perçoivent : angoisse d’être privés de leurs droits (Aïn Bou Rkhiss est considérée par les populations comme un approvisionnement en eau sûr et de très bonne qualité) et connaissances locales de la circulation des eaux souterraines. Les qualités d’eaux estimées à l’aide de l’IBD reflètent parfois des situations plus pessimistes que celles attendues par les utilisateurs locaux. Les causes sont à rechercher dans les limites de cet indice : méconnaissance des situations de référence, inadéquation de ces méthodes conçues pour des eaux douces européennes sans prise en compte des formes tropicales ou subtropicales. En outre, la juxtaposition dans les cortèges de diatomées de formes oligotrophes, (Achnanthidium, Crenotia, Brachysira), saprophiles (Nitzschia spp.) ou halophiles dans les sources sulfureuses (Entomoneis, Pleurosigma, Haslea, Tabularia,…) entraîne une certaine variabilité spatiale et temporelle des estimations en fonction des dominantes, qui affecte la fiabilité du diagnostic. Les résultats acquis sur ces points d’eau permettent de nuancer l’appréciation des riverains, mais les calculs devraient être affinés par une prospection plus large et des comparaisons avec d’autres sources tunisiennes de référence.

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hal-02605784 , version 1 (16-05-2020)

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Citer

Michel Coste, J. Riaux, C. Riaux Gobin, R. Calvez, Sylvain Massuel, et al.. Aïn Bou Rkhiss et Aïn Kibrit, deux sources du Bassin du Merguellil (Kairouan, Tunisie Centrale) : assemblages diatomiques, indices IBD et IPS, résultats préliminaires. 35ème Colloque de l'ADLaF, Sep 2016, Belvaux, Luxembourg. pp.24-24, 2016. ⟨hal-02605784⟩
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