La présente communication situe tout d’abord le cas particulier des très grands cours d’eau et de leur absence totale de situations de référence en France, ce qui a conduit jusqu’à présent à ne pas pouvoir proposer de cadre valide pour l’évaluation de leur état écologique à partir du compartiment diatomique. Une fois que le cas des cours d’eau plus petits a pu être réglé, la mise en place d’un dispositif d’évaluation adapté à cette typologie de taille (> 10 000 km2) est devenue plus urgente dans le cadre de la DCE. C’est la raison pour laquelle cette nouvelle action a été planifiée dans le cadre d’une nouvelle fiche-action ONEMA-Irstea N° 23 à portée triennale. Démarrée en Juin 2015, cette action a visé à proposer un dispositif national d’évaluation basée sur des relations pression-impact trouvées dans notre jeu de données national. La France a eu dans le même temps la chance de pouvoir rentrer dans un exercice d’intercalibration européen en voie de démarrage, ce qui ouvrait l’opportunité de caler d’emblée notre système national sur un niveau d’évaluation partagé par la majorité des pays-membres Européens. La communication expose la teneur du prototype national d’évaluation initialement envisagé et les évolutions qu’il a fallu intégrer par itérations successives, dans le cadre de l’intercalibration européenne, jusqu’à la version finale actuelle. Celle-ci est actuellement soumise au visa de l’Union Européenne via le rapport d’intercalibration VLRs / version du 21-06-2016. Si l’exercice est accepté dans l’état, le nouveau dispositif d’évaluation Français sera entériné comme DCE-compatible et pourra ensuite être publié au Journal Officiel pour passer dans l’application de routine.