Quels sont les outils de diagnostic pour mieux caractériser sur le terrain les contaminations et mesurer l’efficacité des actions ? - INRAE - Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2013

Quels sont les outils de diagnostic pour mieux caractériser sur le terrain les contaminations et mesurer l’efficacité des actions ?

Résumé

Afin de remplir les exigences de la Directive Cadre sur l’Eau (DCE, 2000/60/CE) en matière de suivi physico-chimique des eaux de surface, les réseaux de surveillance ainsi que la stratégie d’échantillonnage ont été revus en France en 2007. Dans ce sens, un échantillonnage ponctuel, a minima 4 fois par an, est mis en oeuvre, au moins une fois tous les trois ans. Cet effort de suivi considérable ne permet pas, cependant, de répondre à certains autres objectifs, notamment en termes de connaissance de l’amplitude des concentrations ou d’évaluation des flux totaux vers l’aval, du fait de la faible probabilité de piéger les pics de concentration en crue. En outre, malgré les exigences de la DCE, on constate qu’il n’existe aucun indice « biologique » spécifique aux produits phytosanitaires (Aubertot et al., 2005). Il paraît donc difficile d’évaluer à l’échelle nationale l’efficacité du plan Ecophyto avec les dispositifs déployés dans le cadre de la DCE (Bougon et Tormos., 2010). Actuellement de nouveaux outils de diagnostic sont développés au sein d’Irstea afin d’appréhender l’impact chimique et biologique de ces substances sur les cours d’eau. La présente étude a pour objectif de réaliser une analyse critique de ces outils vis-à-vis de leurs intérêts et limites vis-à-vis de besoins des opérationnels comme l’évaluation in situ de l’effet de la mise en oeuvre de plans d’action ou la comparaison spatialisée de niveaux d’impacts associés à différentes masses d’eau. Les échantillonneurs passifs notamment, sont des dispositifs constitués d’une membrane et d’une phase réceptrice qui, durant une période d’immersion in situ variable, intègrent les variations de concentration des micropolluants organiques. Ils permettent la détermination de concentrations intégrées dans le temps, mais aussi d’abaisser significativement
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-02606056 , version 1 (16-05-2020)

Identifiants

Citer

H. Grenier. Quels sont les outils de diagnostic pour mieux caractériser sur le terrain les contaminations et mesurer l’efficacité des actions ?. Gestion des pollutions diffuses agricoles et ressource en eau : méthodes et outils à destination des maîtres d’ouvrage, Sep 2013, Paris, France. pp.1. ⟨hal-02606056⟩

Collections

IRSTEA INRAE
8 Consultations
0 Téléchargements

Partager

Gmail Facebook X LinkedIn More